mardi 3 avril 2012

Mardi de la Semaine Sainte: s'indigner réellement... se convertir pleinement

Aujourd'hui, "mardi saint",  nous sommes appelés à lire le récit de la "passion de Jésus" selon l'Evangile de Marc. Chacun des personnages intervenant dans cette histoire me provoque et me questionne: qu'aurais-tu fait?  que fais-tu, aujourd'hui?  toi ... car les passions de nombreux Jésus continuent de plus belles. 
Et en paraphrasant un hymne, chant traditionnel  de la semaine sainte, je reconnais: 
J'ai asséché les sources de la Vie… 
- J'ai sacrifié aux forces de la nuit...
J'ai nié la Vie en face de la peur... 
J'ai déserté le lieu de mes combats...
J'ai perdu coeur à force de trahir... 
J'ai pris la mort au lieu de prendre la vie...

Je suis provoqué  à bouger
 l'histoire de la passion, c'est "muter", changer... ce n'est surtout pas se complaire dans ses limites et je proclame, reprise d'une autre hymne :


Ma Naissance jaillit du tombeau de mes peurs et soumissions
Ma Lumière jaillit du tombeau de mes aveuglements!
Mon "Pardon", au sens de surplus de Vie à donner, jaillit du tombeau  de mes lâchetés!
Mon Espérance jaillit du tombeau de mes fuites!
- Ma Sérénité jaillit du tombeau de mes jérémiades!
Mon Avenir jaillit du tombeau de mes cadavres !

"Je suis celui que je bâtis maintenant, celui que je serai", 
dans ce maintenant où je me construits. 
Dansons/chantons: Je suis Vivant.

Enfin pour conclure laissons nous enflammer par la rage de ce qui n'est pas admissible: 


en lisant cette autre hymne, je veux dénoncer ces  "massacres" très actuels!

Veilleurs, tenez vous en éveil,
hurlez à pleine voix, hurlez!
le jeune lion est prisonnier.
Qui pourrait dormir?

Par amour, la Vie a voulu
faire émerger dans ce monde, l'humain
et les méchants l'ont crucifié!
qui pourrait dormir?

Ils l'ont jugé, l'ont condamné,
jeté en prison, flagellé;
à coups de roseau l'ont frappé!
Qui pourrait dormir?

Sur son visage, ils ont craché,
un serviteur l'a souffleté;
ils l'ont tourné en dérision!
qui pourrait dormir?

Des chiens, en rage, l'ont  cerné;
ils ont cerné le jeune lion;
comme un coupable, il n'a rien dit!
Qui pourrait dormir?

Les épines qu'ils ont tressées
ont couronné de sang son front;
Ils l'ont injurié, bafoué!
Qui pourrait dormir?

Ils ont fait descendre aux enfers
le soleil de tous les soleils:
la porte est sur lui verrouillée...
Qui pourrait dormir?

Veilleurs, tenez vous en éveil,
hurlez à pleine voix, hurlez!
Le jeune lion est prisonnier:
Qui pourrait dormir?